19 Octobre 2015
A l'autre bout de la ville, une manif commence à se former devant "Le Casino" ou les salariés s'opposent à l'ouverture dominicale prévue à partir du dimanche 8 novembre 2015, ils sont rejoins dans cette lutte par les salariés de Leclerc Montceau. A 11h30 une entrevue est prévue avec Madame la Maire de Montceau les Mines. Le cortège d'une cinquantaine de personnes se rend à pied jusqu'à la Mairie. La venue de Philippe Martinez est annoncée. Quelques instants plus tard nous voyons arrivé la Clio avec des drapeaux de la CGT. Christophe Bride (le secrétaire de l'UD CGT) descend accompagné de Philippe Martinez (secrétaire général de la CGT). Echange de poignées de mains avec Philippe Martinez et les salariés présents, puis une prise de parole sur le perron de la mairie, " C'est vraiment un choix de société qu'ils veulent nous imposer, nous avons des solutions pour ne pas travailler le dimanche, si ils nous augmentent nos salaires, pas besoin de travailler le dimanche, si on travaille moins dans la semaine par exemple 4 jours, on pourra faire ses courses le vendredi, le travail le dimanche on en a besoin dans les hôpitaux car on soigne les gens mais pour faire ses courses on les faits un autre jour, que tous ceux qui sont à temps partiel et notamment les femmes on les passent à 32H00, on aura plus de moyens pour gagner sa vie. Continuons à nous battre, la régression sociale c'est pas pour nous et ensemble la lutte continue MERCI". Avant que la Maire invite la délégation à la rencontrer dans une salle de la mairie. Lors de cette échange, la maire de Montceau n'est pas pour le travail le dimanche, pour elle la loi Macron ne tiendra pas car construite trop vite. Par ailleurs selon elle il y a deux grands types de loi, les lois structurelles et les lois conjoncturelles, la loi Macron serait une loi conjoncturelle (ces lois ne tiennent pas dans le temps). Puis retour sur le perron de la mairie où Philippe Martinez annonce : " la maire de Montceau est contre le travail du dimanche, mais elle soutient Juppé !". L'estomac des camarades syndiqués commença a grogner pour le contenter ces derniers se rendirent à la maison des mineurs où était organisé un grand banquet comme autrefois, avec divers animations, "la mère en gueule" et d'autres.