Même constat pour Sylvie, qui va perdre 160€ / mois et vivra désormais sous le seuil de pauvreté avec 900€ / mois.
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Des pertes de pouvoir d’achat importantes pour des personnes aux faibles revenus qui vont devoir sacrifier certaines dépenses élémentaires liées au logement, à l’alimentation ou encore à la santé.
Nous attendons donc du gouvernement qu'il apporte des solutions contre le non-recours aux aides sociales au lieu de supprimer celles qui ne seraient pas assez sollicitées.
L’association rappelle que cette mesure vient s’ajouter à la stagnation voire la dégradation des ressources des personnes en situation de handicap survenue ces derniers mois : la revalorisation annoncée de l’AAH (allocation adulte handicapé) ne concernera pas l’ensemble des bénéficiaires et n’interviendra totalement que fin 2019 ; par ailleurs les bénéficiaires de pension d’invalidité ont déjà été impactés par la hausse de la CSG.
Nous nous inquiétons également des autres annonces et projets en cours concernant les APL, les retraites et pensions de réversion ou encore les contrats aidés.
Alors que le Président de la République et le gouvernement affirment vouloir lutter contre la précarité, c’est l’accès aux droits qui est réduit pour de nombreuses personnes, les empêchant ainsi de vivre dignement.
Nous attendons de cette stratégie de lutte contre la pauvreté des engagements ambitieux pour lutter enfin contre la pauvreté des personnes en situation de handicap.
Alors que le Président de la République est sur le point de présenter une stratégie de lutte contre la pauvreté, cette mesure inacceptable que nous dénonçons depuis plusieurs moisvient d'entrer en application. Avec une perte moyenne de 158€/mois la suppression de la prime d'activité pénalise de nombreuses personnes en situation de handicap aux revenus modestes et en fait même passer certaines sous le seuil de pauvreté !
Depuis quelques jours, nous avons été alertés par de nombreuses personnes qui viennent d'apprendre qu'elles ne bénéficiaient plus de la prime d'activité.