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pcf71-ducharolais.com

NON A LA PESTE BRUNE :

Comme une trainée de poudre,  les extrêmes droites fascisantes, semaines après semaines, s’installent dans le panorama mondial. Hier, même avec un résultat contenu, c’était la Bavière. La semaine dernière, c’était le Brésil. Les semaines précédentes, c’étaient l’est de l’Allemagne, l’Italie, l’Autriche, la Hongrie,  les pays scandinaves et baltes où d’anciens nazis et leurs progénitures peuvent en toute impunité célébrer le souvenir des tortionnaires, sans oublier les Etats-Unis de Trump et le score à plusieurs millions de voix de Mme Le Pen lors de la dernière élection présidentielle en France. On a même vu, il y a quelques jours à Barcelone, des milliers d’individus parader le bras tendu alors qu’on apprenait qu’un parti ouvertement franquiste renaissait des cendres du caudillo.

 

Chaque cas trouve ses ressorts dans une histoire nationale singulière. Mais la concordance des phénomènes est trop générale pour ne pas avoir, aussi, une explication de portée plus globale. Comment l’expliquer ? Je vois deux premières  explications : le capitalisme règne désormais sans partage sur l’ensemble de la planète déchirant le tissu social et générant instabilité et état de crise permanent ; l’affaiblissement du mouvement démocratique, républicain, socialiste et communiste, a ouvert une voie royale aux extrêmes droites. A cela, il convient d’ajouter que battus, marginalisés politiquement après la Seconde guerre mondiale, les courants fascistes n’ont pas pour autant disparu. Ils ont attendu leur heure. Les monstres sortent des placards.

Le fascisme se métamorphose sans cesse. Hier comme aujourd’hui, il a su entraîner des couches sociales diverses, réunir dans un même mouvement des couches pauvres, déclassées, des intellectuels et une partie du patronat et de la bourgeoisie.

 

Le péril est grand. Saurons-nous trouver, notamment en France et en Europe les moyens, les femmes et les hommes capables de contenir ces forces fascistes ?

 

Il n’est jamais  trop tard pour éviter de sombrer dans l’abime. Des sources d’espoir surgissent souvent où on ne les attend pas. Source d’espoir ? Rien que pour la semaine dernière, le superbe résultat de nos amis belges du PTB, hier, lors des élections cantonales, les 71 maires d’Indre refusant la fermeture d’une maternité et, n’étant pas entendus, déposant leurs écharpes, les médecins bretons en lutte. Tout cela donne  espoir. C’e st ainsi, aussi, que se construit la digue face la menace brune.

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