9 Mai 2020
Profitant de la période de pandémie, un décret gouvernemental du 23 avril 2020 est presque passé inaperçu. Pour les quinze années à venir, il condamne à la fermeture 14 réacteurs nucléaires représentant le quart du parc nucléaire français.
Les sept sites sur lesquels les réacteurs nucléaires seront fermés d’ici 2035 sont les suivant : Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Cruas (Ardèche), Dampierre (Loiret), Gravelines (Nord) et Tricastin (Drôme).
Cela représente un gigantesque gâchis industriel, et participe à la casse programmée de l’industrie française. Leur fermeture est une hérésie dans le combat contre le réchauffement climatique car le nucléaire permet de participer à l’économie d’émission de gigantesques quantités de CO2.
N’oublions pas non plus que le nucléaire français, c’est plus de 200.000 emplois et la production d’une énergie parmi les moins chères au monde. D’ici quelques années, bonjour la note d’électricité !
De plus, cette fermeture programmée pose le problème de la sécurité d’approvisionnement, car pour remplacer la puissance des centrales perdues, l’éolien ou le photovoltaïque en sont incapables.
Gageons que d’ici 2035, les futurs gouvernements auront pu rectifier cette ineptie.