17 Novembre 2021
Celle qui à détricoté les droits de travailleurs français pendant son passage au ministère du Travail sous le gouvernement Philippe, de mai 2017 à juillet 2020, ne restera pas au « chômage ».
A 67 ans, Pénicaud va être nommée une fois encore par Macron à l'Organisation internationale du travail à Genève, après avoir installée par le même Macron à l'OCDE ( Organisation de coopération et de développement économique ) à Paris dès septembre 2020, pour ne pas se retrouver « sans ressource » après son départ du ministère.
Le service « Pôle Emploi » de l'Elysée fonctionne à plein régime afin d’éviter à ses serviteurs de traverser la rue pour retrouver un emploi !
* Elle a, chez Danone, supprimé 900 emplois, dont 230 en France, en réussissant, pour son compte, une plus-value boursière de 1,13 millions d'euros, soit 1255 euros par poste supprimé.
* Elle a, à la tête de « Business France », commis 670 infractions au Code du travail. ( Sans parler de l'affaire "Business France" et Macron/Pénicaud à Las Vegas )
* Elle est intervenue contre un procès-verbal de l’inspection du travail (sans l'avertir) pour réduire la sanction d'un ami chef trois étoiles dont le restaurant ne comptabilisait les heures des salariés.
* Elle a autorisé le licenciement d'un syndicaliste de la Poste contre l'avis de l'inspection du travail.
* Elle a qualifié l'exercice du droit de retrait des cheminots de la SNCF après un accident de TER de « grève illégitime », contre l'avis indépendant des inspecteurs qui appelaient la direction de la SNCF à respecter ce droit de retrait ;
* Elle a imposé des ordonnances pour casser le Code du travail.
* Elle a supprimé 400 000 emplois aidés.
* Elle a fait régresser les lois sur la formation professionnelle.
* Elle a fait une « tuerie » contre les chômeurs, sa « réforme » cassant profondément leurs droits.
* Elle s'est mis 62 000 euros dans la poche avec la suppression de l'ISF.
* Elle a entravé l'action d'un inspecteur du travail, Anthony Smith, et parce que celui-ci intervenait dès avril 2020 à la demande des salariés dans une association d'aide à domicile pour obliger l'employeur à fournir des masques anti-Covid, elle l'a mis à pied. Elle a été l'objet de mobilisations qui ont fini par casser cette décision, l'inspecteur a été réintégré, le directeur général du Travail a dû démissionner, et elle est poursuivie devant le Bureau international du travail (BIT) pour entrave à l'indépendance de l’inspection (OIT)
Elle, Elle, Elle… c'est Muriel Pénicaud. Elle, Elle, Elle… c'est Muriel Pénicaud.
C'est elle que Macron a décidé de nommer au BIT. Elle est visiblement la plus indiquée pour incarner la France de Macron au plus haut niveau de l'Organisation Internationale du Travail.
*** Signez la pétition en circulation contre cette infâme nomination.