25 Avril 2022
L'ancien candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel a invité les Insoumis, les socialistes et les écologistes à se retrouver prochainement, dans « un lieu neutre » pour discuter des législatives et « additionner les forces de gauche ».
Fabien Roussel veut réunir la gauche dès le lendemain du second tour de la présidentielle, le 25 avril, dans « un lieu neutre », en vue des législatives du mois de juin, afin d’ « additionner les forces de gauche » au lieu de « les effacer ».
Le chef de file des communistes lors de la présidentielle a donc proposé « un contrat de législature » entre toutes les forces de gauche, « qui ne peut pas être uniquement celui de l'Union populaire [le mouvement de Jean-Luc Mélenchon] », autour de « dix axes de rassemblement ». « Mettons en commun ce qui nous rassemble tout en laissant à chaque force politique la possibilité de défendre ce qui lui est propre », a-t-il expliqué, lors d'une conférence de presse.
Les manœuvres ont commencé à gauche pour les législatives. La France insoumise a proposé aux communistes et aux écologistes de discuter, mais pas aux socialistes, qui, eux, leur ont tendu la main pour ces discussions.
Il a souhaité une réunion rapide des responsables des forces de gauche : « Je souhaite que l'on puisse se retrouver ensemble, le plus rapidement possible dès lundi [25 avril] ou mardi [26 avril], en début de semaine, retrouvons-nous ensemble et affichons ensemble notre détermination. »
« Personne, y compris Jean-Luc Mélenchon et l'Union populaire, ne peut gagner tout seul », a assuré Fabien Roussel. « Créons les conditions d'additionner nos voix et non pas de les effacer », a-t-il poursuivi, estimant que « l’union doit se faire avec tout le monde ».
Mais si les forces de gauche sont majoritaires à l'assemblée en juin, ce qu'il espère, il ajoute : « Je soutiendrai la position que Jean-Luc Mélenchon soit Premier ministre. » Le chef de file des Insoumis, qui a rassemblé 21,95% des voix a demandé le 19 avril aux Français de l'élire « Premier ministre » aux législatives de juin.
Pour cela, il demande d'abord « que tous les candidats de gauche sortants fassent l'objet d'un accord » de toutes les forces de gauche pour soutenir leurs réélections, «et pas pour les faire battre ». Il souhaite aussi « garantir un groupe » pour les écologistes, qui n'en ont aucun actuellement à l'Assemblée.
Il appelle ensuite, pour les autres circonscriptions où la gauche peut l'emporter, à un « rassemblement autour des candidats les mieux placés », en se basant sur les résultats de la présidentielle, mais aussi sur « les élections intermédiaires », comme le demandent les écologistes, et « l’ancrage local des candidats ».