MACRON EN AFRIQUE :

Contraint de reconnaître l'hostilité des populations sub-saharienne envers la France, Macron a repris son bâton de pèlerin pour chercher ailleurs des débouchés économiques...

Ce rejet des peuples africains s’est exprimé d'abord au Mali et ensuite au Burkina Faso, où des gouvernements issus de manifestations populaires, se sont substituées aux autorités coloniales fantoches.

Macron, porte-parole de ces dernières, cherche donc d'autres espaces pour perpétuer la domination des intérêts privés français, y compris dans d'autres états africains.

Ainsi, le premier pays visité, le Gabon, toujours géré par et pour la famille Bongo depuis 1967, exprime au mieux la galaxie « Françafrique ». Ce fut l'eldorado des compradores et du brigandage de l'état français, qui se poursuit aujourd'hui avec la présidence de son fils, Ali Bongo

Un des buts du voyage présidentiel au Gabon, c'est de développer l'exploitation du bois précieux, recherché à prix d'or les vastes forêts qui couvrent le pays. 

Au Congo-Brazzaville, où Macron poursuit sa visite, une centaine de sociétés françaises opèrent dans la plupart des secteurs parapétrolier et BTP.

La France est un investisseur de premier rang au Congo. Elle totalise selon la Banque de France, un stock (or, pétrole) de 3,8 Mds Euros en 2019. Il convient d'y ajouter les investissements de Total E&P, qui représentent plusieurs Mds d'USD. 

C'est dire l'importance des intérêts privés français que Macron tente de faire prospérer dans ce pays africain.

Enfin, en Angola, le président terminera son périple à Luanda, où il signera vendredi un partenariat pour développer la filière agricole, dans l'espoir d'y promouvoir de larges investissements français dans les immenses et riches terres angolaises.

L'Angola est d'abord un riche pays pétrolier ce qui justifie aux côtés du président, la présence de Total Energies...

Ainsi, l'hôte de l'Elysée, qui n'est plus le bienvenu dans les pays du Sahel, cherche ailleurs, en bon commis-voyageur de l'impérialisme français, des zones où faire prospérer les intérêts privés de notre oligarchie.