26 Août 2023
Ainsi, à leur sommet de Johannesburg, les BRICS ont réussi d'élargir leur voilure à six nouveaux États : l'Argentine, l'Iran, l'Égypte, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, l'Éthiopie.
La nouvelle organisation, dès janvier prochain, pourra se mesurer et même dépasser les capacités du G7 - les États-Unis, l'Allemagne, le Japon, la France, la Grande-Bretagne, le Canada et l'Italie, plus l'Union européenne - qui régnait jusque-là sur tous les continents pour dicter ses lois économiques avec le règne sans partage du dollar.
Et contrôler ainsi l'univers dans le sens des intérêts des États-Unis, la puissance alors dominante sur notre terre.
Avec la nouvelle organisation, née en Afrique du Sud, le monde est chamboulé, une nouvelle ère commence dans les rapports entre Etats, sur le pied d'égalité.
Bien sûr, tout n'est pas réglé.
Mais l'ouverture à des pays qui, pour certaines changent de camp ans, l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, puissances riches en gisements de carburants, la nouvelle organisation, née à Johannesburg, va permettre de capitaliser des économies florissantes fortes utiles au développement des pays moins pourvues en moyens financiers.
Et le sommet des BRICS de Johannesburg n'est pas terminé, à l'heure où se rédige l'article. La discussion sur une nouvelle monnaie commune ne peut pas être improvisée, car elle nécessite de conditions préalables.
Par contre la généralisation d'échanges commerciaux entre pays tiers à partir, non plus du dollar, mais des monnaies nationales de ces États, peut beaucoup progresser et devenir la règle, se passant ainsi du contrôle des États-Unis.
On comprend l'inquiétude de ceux-ci.