DELOCALISATION EN INDE !
ARCELOR-MITTAL : DÉLOCALISATIONS EN INDE, L’INQUIÉTUDE MONTE !
L’inquiétude continue de monter quant aux décisions que va prendre ArcelorMittal pour ses sites en France. L’annonce récente d’un plan de délocalisation d’une partie des fonctions support européennes du groupe vers l’Inde, puis la démission du directeur général d’ArcelorMittal France, Matthieu Jehl, n’ont pas contribué à rassurer.
La séquence continue !
En novembre 2024 d’abord, ArcelorMittal a annoncé fermer deux sites en France (à Reims et Denain), puis retarder à une date indéfinie son grand projet d’acier vert à Dunkerque. En janvier 2025 ensuite, le président d’ArcelorMittal France, Alain Le Grix de la Salle a alerté devant l’Assemblée nationale sur un risque de disparition pesant sur chacun des sites européens de l’ancien fleuron français…
Depuis, aux surcapacités sidérurgiques chinoises s’est ajoutée la guerre commerciale de Donald Trump, et des avertissements similaires du directeur général du groupe, Aditya Mittal. ArcelorMittal a annoncé d’autres mauvaises nouvelles, dont la délocalisation à venir d’une partie des fonctions supports du groupe en Europe vers l’Inde, dévoilée aux représentants des salariés en comité d’entreprise européen mardi 11 février.
ArcelorMittal prévoit également de délocaliser les RH et l’informatique !
CREIL (OISE) : Le bassin creillois ne sera pas épargné. « Le site de Montataire a lui aussi des fonctions supports incluses dans la réflexion débutée par le groupe », nous a également confirmé ArcelorMittal. Les métiers évoqués représenteraient « pas loin de 10 % des effectifs » de Montataire, soit une quarantaine d’emplois, estime quant à lui Nicolas Vilmin, délégué syndical CGT.
Le coup est rude pour l’industrie de Montataire. Il y a quelques semaines, l’autre géant industriel de la ville, AkzoNobel (peintures et produits chimiques), annonçait la suppression de 89 postes, malgré la promesse du groupe néerlandais d’injecter 22 millions d’euros dans son site français.
Nicolas Vilmin, syndicaliste de la CGT, ne se fait pas non plus d’illusion quant à l’avenir durable de l’usine d’ArcelorMittal dans le Bassin creillois. « Notre direction peut avoir un discours à court ou moyen terme, mais cela ne nous rassure pas pour autant, confie-t-il. D’ailleurs le grand patron français a bien dit qu’aucune usine n’était à l’abri. »
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