DECOUVERT BANCAIRE LIMITE A 200€ !
Macron et Von der Leyen veulent verrouiller vos découverts bancaires ! Plutôt que de répondre aux salaires qui stagnent et aux prix qui augmentent sans cesse, Macron et ses acolytes veulent nous rendre la vie plus difficile et empêcher des millions d’entre-nous de « joindre les deux bouts ».
À partir de novembre 2026, les découverts bancaires vont être transformés en crédits surveillés, contrôlés, verrouillés. Cette mesure touchera les plus précaires d'entre nous et va aggraver les inégalités.
45 % des Français et Françaises sont à découvert au moins 1 fois par an ! Non pas parce qu'ils dépensent trop mais parce que leur revenu est insuffisant pour faire face à leurs besoins !
S'il faut lutter contre la spirale du surendettement et mettre fin aux milliards de profits que réalisent les banques sur les petits découverts, cela doit se faire en ne réduisant pas les marges de manœuvre financières des ménages qui sont déjà à l’os ! Des solutions existent, pour lutter contre la baisse du pouvoir d’achat les communistes proposent :
L’indexation des salaires sur l’inflation
La baisse de la TVA sur les produits de première nécessité et sur l’énergie
La construction d’un pôle public bancaire.
Le découvert bancaire, ce petit filet de sécurité utilisé par des millions de Français, va radicalement changer de visage. À compter du 20 novembre 2026, il sera pleinement intégré au régime du crédit à la consommation, conformément à la Directive européenne du 18 octobre 2023. C'est une transformation majeure du paysage bancaire français : le découvert ne sera plus automatique.
Des conditions qui rendront le découvert plus difficile voire impossible
L’ordonnance 2025-880 de Macron, adoptée le 3 septembre en Conseil des ministres, a pour prétexte d'imposer davantage de transparence et de rigueur aux banques. Ainsi, la facilité de caisse et le découvert seront désormais traités comme de véritables crédits, avec les mêmes obligations légales que pour un prêt. Cela inclut :
- une information claire et détaillée sur les taux d’intérêt (TAEG) et les conditions de remboursement,
- une évaluation approfondie de la solvabilité du client,
- la conservation de justificatifs prouvant la situation financière, sous peine de sanctions.
Les autorisations “automatiques” de découvert vont disparaître progressivement au profit d’une procédure formalisée et plus stricte.Jusqu’ici, les banques pratiquaient le découvert autorisé sans réelle vérification. À partir de 2026, chaque demande fera l’objet d’une étude de solvabilité. En dessous de 200 euros, les démarches resteront simplifiées, mais au-delà de ce seuil, les contrôles seront renforcés : revenus, charges, consultation du fichier des incidents de crédit, etc. Résultat : pour de nombreux ménages, l’accès au découvert va être plus compliqué, voire impossible. Les personnes les plus modestes seront les premières touchées, car les conditions restrictives rendront ce de crédit plus difficile et peut être plus cher !.
Vers un système plus dur et plus inégalitaire
Avec l’application stricte de la règle des 30 % d’endettement maximum, un salarié gagnant 2 000 euros nets pourrait se voir refuser un découvert de 500 euros. Pour rester dans les clous, il faudrait désormais gagner près de 5 000 euros mensuels pour obtenir la même facilité qu’auparavant. Cela conduira à la disparition du découvert pour les foyers modestes.
Cette réforme va obliger les établissements à revoir en profondeur leurs processus internes, leurs formations et leurs outils d’évaluation. Certains redoutent déjà une vague de résiliations pour les clients jugés trop fragiles. Certes, les découverts déjà en cours dépendront de la politique adoptée par chaque banque. Les établissements pourront choisir de supprimer progressivement les autorisations existantes pour se conformer au nouveau cadre légal. Pour les banques, c’est un véritable casse-tête juridique et organisationnel. Tout devra être repensé : discours, procédures, offres et formation du personnel. Le système sera plus lourd à gérer !
Cette réforme va aggraver les inégalités entre les foyers aisés et les plus précaires. Pour certains experts, le découvert bancaire risque de devenir un produit de luxe, réservé à ceux qui peuvent justifier d’une situation financière solide.
Le découvert automatique vit donc ses derniers jours. Place au contrôle, à la transparence et à l'interdiction. Mais à quel prix pour les ménages déjà fragilisés ?
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