27 Octobre 2011
L'affaire remonte à la réunion du 1er Juillet 2011 où Accary a proposé d'attribuer avec la bénédiction du Maire de Paray, un fonds de concours à sa ville pour le fonctionnement de l'école de musique, la bibliothèque et la maison de l'enfance, selon lui très utilisés par les habitants des huit autres communes de l'Etablissement Public de Coopération Intercommunale (E.P.C.I)
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C'était sans compter sur les interrogations de délégués de certaines communes quant à la pérennsation de ce fonds, à son coût réel pour leurs habitants qui bénéficient déjà de tels services dans leur village. Sous la pression de ces élus, le vote sur ce projet a du être reporté au Conseil communautaire suivant. La demande était formulée en cours d'exercice et sans concertation préalable.
Après une réunion avec Nesme et plusieurs réunions de bureau de l'Intercommunalité animées, le 1er Septembre, un autre projet ancien revient par miracle sur le tapis, se substituant à la demande de fonds de concours, celui du transfert de la compétence facultative de l'école de musique de Paray à la Communauté de communes. La compétence "Economie"pourtant obligatoire n'a cependant jamais été prise sous la pression des deux derniers Maires de Paray. Le partage du gâteau n'était pas à l'ordre du jour. On garde les bénéfices et on mutualise les pertes. Et maintenant, on refile le bébé très coûteux ...
la maison de l'enfance et de la famille
Une fois de plus, les délégués sont mis devant le fait accompli, sommés d'obtempérer.
Sauf que, depuis quelque temps, une petite brise de contestation souffle au sein de l'Intercommunalité, elle va se muer en fronde de Maires et délégués de plusieurs communes qui ne sont pas dans le giron parodien...
L'estimation du coût du transfert de l'école de musique est à géométrie variable, en dépit de ce flou, il faut faire confiance au Maire de Paray et à son chef de service...
En outre, l'intégration de St Yan, Vitry en Charollais et peut-être de St Vincent-Bragny à la Communauté de Communes prévues dans le schéma préfectoral de coopération intercommunal et peut permettre, au moment venu, la remise à plat des compétences, en prenant celles de l'Economie et de la Petite Enfance...
Contrairement à ce qu'affirmait récemment le quotidien local, ce n'est pas "Beaucoup de bruit pour rien", c'est un déni de démocratie où l'emploi du passage en force et du chantage ont peut-être trouvé leurs limites. Même si l'école de musique à l'échelle de la Communauté de communes peut représenter un facteur de développement culturel important pour notre territoire, la démarche employée pour le Transfert de sa compétence est inacceptable.
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Laurent Wauquiez porte parole de la Droite associale
Pour combattre " l'assistanat" Laurent Wauquiez, fondateur du club politique de la droite sociale, a défendu, entre autres propositions, l'idée de "réserver une partie des logements sociaux à ceux qui travaillent". Après avoir proposé l'obligation pour les chômeurs de travailler gratuitement, Laurent Wauquiez récidive. Membre d'un gouvernement incapable de produire une politique du logement digne de ce nom, Laurent Wauquiez tente d'opposer les travailleurs et les demandeurs d'emploi. Ce genre de procédé en dit long sur la nature profonde des individus qui nous gouvernent et qui, pour se promouvoir, sort prêts à transformer la société en un vaste champ de bataille. Ces artifices de communication ne feront pas oublier le désastreux bilan de l'UMP en matière de logement : 3,6 millions de mal logés en France selon la Fondation Abbé Pierre. En fait de droite sociale c'est plutôt du qualificatif d'associale qu'il faudrait rebaptiser l'officine de promotion de la petite personne de Monsieur Wauquiez.
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