30 Septembre 2019
Le nouveau rapport du GIEC, le groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat est paru. On en connaît les grandes lignes : tout s’accélère ! Sans réaction forte, nous courrons à la catastrophe de l'humanité !
Les glaciers fondent plus vite que prévu, les océans se réchauffent, le niveau de la mer augmente plus rapidement avec la crainte, dès 2050, qu’un milliard de personnes soient directement affectées dans les zones côtières. La pollution atmosphérique devient de plus en plus prégnante et les pics de pollution deviennent la norme et non plus l’exception …
Et pendant que la planète et l'humanité brûlent, on continue d’élargir les autoroutes, on accroît toujours plus les capacités aéroportuaires (Nice vise les 18 à 20 millions de passagers), on bétonne au détriment des espaces verts, on finit de liquider l’agriculture paysanne... et les dividendes ne cessent de battre des records.
Pour les marchés financiers, et derrière eux les actionnaires et autres fonds de pensions, la seule préoccupation est le rendement maximum sur le court terme. C’est cette exigence implacable, cette cupidité cynique qui sacrifie l’Humain sur l’autel de la finance et est en train de faire crever notre planète.
Dans ce contexte, il y a les fous furieux comme Trump qui accélèrent toujours plus, pour aller dans le mur au nom d’un mode de vie qu’il veut préserver. Et il y a les dirigeants, comme Macron, qui déclarent vouloir agir mais dénoncent dans le même temps la « rhétorique constante de la dénonciation » et les positions « très radicales » susceptibles d’« antagoniser la société »…
Et dans le même temps il fait preuve d'une hypocrisie sans pareille quand il affirme vouloir sauver l'Amazonie au point que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guttierez a eu cette réflexion pleine de bon sens et de rigueur :
« Alors que la férocité des incendies et des vagues de chaleur de cet été le montre, le monde change sous nos yeux. Nous nous approchons du bord du gouffre. Il n'est pas trop tard pour changer de cap, mais chaque jour qui passe signifie que le monde se réchauffe un peu plus et que le coût de l'inaction augmente », a déclaré le chef de l’ONU en conclusion de son discours.
« Chaque jour où nous ne parvenons pas à agir est un jour où nous nous rapprochons un peu du destin qu'aucun d'entre nous ne souhaite - un destin qui résonnera à travers les générations dans les dommages causés à l'humanité et à la vie sur Terre ». « Notre destin est entre nos mains », a-t-il conclu.
Ainsi "Antagoniser la société…" comme dit Macron, mais c’est déjà le cas, l’antagonisme est là, entre l’intérêt d’une petite minorité n'ayant comme raison d'être que l'accumulation de l'argent avec des dividendes toujours plus importants et l’intérêt général.
Cet antagonisme de classe (n'ayons pas peur des mots) qui s’illustre dans la violence des pouvoirs en place contre celles et ceux qui aspirent à remettre en cause la logique capitaliste. Antagonisme dont Macron est la parfaite illustration, lui le président des ultra-riches. Sauver la planète passera par imposer à cette minorité l’intérêt général !
C'est pourquoi de toujours les communistes se battent pour l'humain et la planète et pour un nouveau mode de développement !