23 Juin 2013
Un peu partout, y compris dans notre "Far-West" du charolais-brionnais, on assiste à une prolifération d'associations ou d'entreprises qui se disent "d'insertion". Pourquoi pas me direz-vous ? Il faut dire que sur le papier celà présente bien, leur discours est rôdé : "Nous on crée des emplois " ou alors c'est : "Imaginez-vous la chance que vous avez d'avoir un emploi chez nous aujourd'hui" sauf qu'on oublie de mettre en avant que ce type d'associations sont des pompes à fric pour les collectivités territoriales ou autres qui les subventionnent plein pot, au vu du simple mot "Insertion" dans leur intitulé. Cerise sur le gâteau, c'est carrémment des subventions émanant de fonds européens qui les tiennent debout. C'est splendide ! Le revers de la médaille est beaucoup moins reluisant , ce sont des "zones de non-droits" pour les personnes qui effectuent là des tâches, similaires à celles que nos aciens effectuaient durant la seconde guerre mondiale et qui s'appelait : "Le S.T.O." (Service du Travail Obligatoire). Votre système de régime de santé est d'office basculé sur un autre régime beaucoup moins performant sur les délais de remboursements, avec pour conséquence des salariés venant travailler avec la boule au ventre car leur frais de remboursement santé ne sont pas effectués dans un délai raisonnable auquel ils pourraient prétendre, bonjour et bienvenue dans le monde de l'insertion (âmes sensibles s'abstenir). On vous recommande également durant la durée de votre contrat de 26h / semaine de faire un stage dans l'entreprise de votre choix qui acceptera de vous prendre en stage évidemment gratuitement, mais vous devrez vous adapter aux horaires de cette entreprise qui ne seront jamais inférieur à 35h / semaine, la dizaine d'heures que vous effectuerez gratuitement, à vous de vous asseoir dessus, normal vous êtes stagiaire ! soyez heureux ! Leur seul but faire baisser le coût du travail en augmentant le temps de travail et en faisant baisser le nombre de salariés tout en augmentant les cadences de production. Il en résulte une pénibilité et une souffrance au travail accrue. Ne vous aventurez pas à demander à prendre une douche après votre journée de travail, car il vous est répondu :" mais vous n'avez pas de douche chez vous ?". La vetustée des vestiaires qui ne sont même pas équipés d'armoires individuelles fermant à clé, (N.d.l.r : sans doute que d'avoir des vestiaires decents ça coûte trop chère). La prime de panier auquel tout salarié à droit est également sucrée, rendez-vous compte : " une petite association comme la notre n'a pas d'argent". Désolé on oublie vite le refrain de la chansonnette. Mais alors j'aimerai qu'on m'explique qu'une prestation d'une journée avec 9 salariés est facturée à une commune ou à une intercommunalité 300€ / jour, si 3 salariés ont été débarqué et qu'on embauche un stagiaire (gratuitement), celà ne fait que 6 salaires à règler, obligatoirement la marge augmente puisque le travail est effectué avec 3 salaires en moins et dans le même délai. Vite le refrain :"...on n'est petite association on n'a pas d'argent ..." (ndlr : A qui profite cette somptueuse arnaque, digne d'un Madoof ?)